Catégories : Rencontres BDSM Homme soumis, Femdom Domination féminine
il y a 11 ans
Mariés depuis quatre ans, ma femme et moi exerçons tous deux une profession libérale, avec des horaires irréguliers nous laissant quelques belles après-midi pour profiter de la petite villa que nous louons en pleine campagne. Plutôt tendres et romantiques, il nous arrive quelquefois de céder à nos envies partagées et réciproques de « faire de l'autre sa chose ». Depuis longtemps que je revenais à la charge avec de nouvelles idées, ma femme a décidé dernièrement de passer à l'acte. Elle m'a prévenu qu'elle allait me faire vraiment sentir à quel point je lui appartiens, comme je le lui affirme souvent. Elle avait d'ailleurs un petit sourire étrange et inhabituel, un éclat dans le regard.
Nous étions un mercredi après-midi, il fallait qu'elle retourne travailler dans une heure alors elle m'a demandé presque sèchement de me déshabiller. Pendant ce temps, elle était en train de sortir du tiroir de notre commode les quelques « ustensiles » qu'il nous arrive d'utiliser dans le secret de l'alcôve: des robustes bracelets en velcro avec un gros anneau d'acier, des cordelettes de nylon, diverses autres choses
Lorsqu'elle a pris la ceinture, dont un collier de cuir sur lequel j'ai gravé que je lui appartiens j'ai compris ce .qui allait m'arriver. Je sentais en l'admirant mon coeur qui palpitait, mon estomac qui se nouait et une espèce de peur délicieuse. Pendant qu'elle me demandait de mettre moi-même les bracelets et les chevillères de velcro, elle a accroché la chaîne à un anneau que j'ai vissé l'hiver passé dans le lambris du plafond. Puis elle est venue serrer le collier autour de mon cou.
Il faisait grand beau dehors, les deux fenêtres étaient ouvertes, elles laissaient passer la douceur de ce jour de printemps et les rires des gamins des voisins. Seul le rideau protégeait notre intimité. Elle était belle dans cette chaude lumière, énigmatique quand elle m'a demandé de me tenir debout sur notre lit, tout contre la chaîne qui pendait du plafond. Avec un mousqueton, elle a accroché mon collier le plus haut possible sur la chaîne et avec un autre, elle a lié mes poignets sur un maillon encore plus haut. En voyant son air lorsqu'elle a pris sa ceinture, j'ai compris ce qui allait m'arriver.
« Non, j'essaierai de ne pas crier ; oui, c'est moi qui t'ai demandé de me faire toutes sortes d'horreurs. » A chaque fois que sa ceinture claquait, je ressentais un éclair qui me traversait tout entier et je lui répétais tout doucement combien je l'aime. Tout mon corps était en feu.
Elle m'a fait attendre longuement le dernier coup, le plus fort, en faisant courir sa main sur moi et en me regardant avec un air à la fois amusé et inquiet. Finalement, ce dernier coup retentit et m'arracha un cri. Alors elle a pris un de ses collants qu'elle a roulé en boule, me l'a mis sur la bouche, noué dans le cou et fixé le tout en me couvrant la tête d'un autre collant qui embaumait son odeur. Toujours armée de sa ceinture, elle s'est approchée, faisant mine de vouloir encore me fouetter mais elle l'a passée autour de mon ventre, et a serré très fort, comme si elle me tenait entre ses cuisses.
A travers le fin nylon qui me couvrait la tête, je la voyais en train de regarder ce qu'elle avait fait. Subitement, elle est partie sans rien dire en fermant la porte derrière elle. Est-ce qu'elle voulait me laisser comme ça ? Entre le bruit de mon coeur qui résonnait dans mes oreilles et la chaleur des morsures de la ceinture, j'essayais de guetter le bruit de ses pas, celui de la porte d'entrée ou le moteur de sa voiture. Mais j'ai compris qu'elle se trouvait dans la chambre d'amis lorsque je l'ai entendue pousser le lit d'amis et revenir vers notre chambre. Elle a ouvert la porte et, après être montée à côté de moi sur le lit, elle a ouvert le mousqueton qui retenait mes poignets à la chaîne et décroché la chaîne de l'anneau du plafond. Enfin libre de mes mouvements, je l'ai serrée dans mes bras et je m'apprêtais à libérer mon visage de ses collants pour la couvrir de baisers brûlants. Mais d'un air sévère et pressé, elle a tiré sur la chaîne qui pendait encore à mon collier et m'a emmené dans 1a chambre d'amis, me demandant de me mettre sur le lit, bras et jambes en croix. Aux quatre coins du lit, elle avait attaché quatre cordelettes de nylon. Une cinquième cordelette était accrochée au milieu de la tête de lit et courrait à côté du coussin.
Elle a attaché mes bracelets et mes chevillières de velcro avec une application démoniaque. En voyant comme elle tendait les liens qui m'écartelaient sur le lit, j'ai vu que chaque ébauche de mouvement allait me rappeler combien je lui appartiens. Elle a décroché le mousqueton qui reliait la chaîne à mon collier et a aussitôt attaché la cinquième cordelette à l'anneau de mon collier de cuir. J'aurais voulu pouvoir crier, lui dire combien je l'aime et lui appartiens, mais mes paroles se perdaient dans la douce odeur de ses collants et mon souffle était court à cause de sa ceinture qui me tenait le ventre comme un étau. Encore plus court quand elle a commencé une douce fellation. Mais subitement, elle a décollé sa bouche de mon ventre tendu, s'est levée et m'a demandé si je pensais pouvoir tenir ainsi écartelé jusqu'à son retour. Les quelques secondes qui suivirent me parurent une éternité. Dans le martèlement de mon coeur, dans l'impression que tout mon ventre se tordait d'angoisse et d'excitation, j'ai oscillé entre la fierté et la peur, le défi et le renoncement. Bâillonné par ses collants, je me suis surpris finalement à faire un petit « oui » de la tête, hochement aussitôt retenu par mon collier.
Elle s'est alors tournée vers la porte de la chambre et, au moment de sortir, m'a affirmé que j'allais être servi. A travers ses collants, je l'ai vu passer l'embrasure, je l'ai entendue fermer la porte d'entrée, claquer la portière de la voiture et démarrer à fond.
Les longues heures qui suivirent sont un souvenir étrange. Dans la lumière déclinante de cette après midi, j'ai bandé tout au long comme un cerf, murmurant son prénom, soupirant de désir à cause des morsures des coups de ceinture qui frottaient contre les draps. Je sentais tous mes muscles tendus, j'étais littéralement écartelé, dans l'impossibilité de faire le moindre mouvement pour me libérer ou simplement changer de position. Je me sentais impuissant, offert, et je commençais à me demander ce qui se passerait si elle ne revenait pas ou plus tard, ou avec des amis, ou si elle allait encore m'imposer autre chose.
Après avoir vu baisser la lumière du jour, après m'être consumé à chaque instant pour elle, après avoir guetté chaque bruit, après avoir palpité à chaque nouvel espoir, après avoir cru maintes fois reconnaître le bruit du moteur de sa voiture, j'ai senti son parfum à travers le nylon de ses bas. Elle était là à côté de moi. Je me suis senti vibrer tout entier, tendu vers la femme de ma vie, vers la personne que j'aime le plus au monde, vers l'objet de tous mes désirs. Terrassé par mes liens depuis de longues heures, j'ai à peine pu esquisser un mouvement vers elle. Elle s'est encore approchée, s'est assise à côté de moi, m'a dit que j'étais complètement fou. Elle m'a caressé tendrement et a ouvert les chevillères de velcro qui tenaient mes jambes, elle a ôté le collant qui me couvrait la tête, défait mon bâillon et finalement ouvert les bracelets de velcro. J'ai pu enfin lui dire les pensées qui me brûlaient les lèvres depuis de longues heures, non plus lui crier mais lui murmurer mon amour. Quand elle a voulu ouvrir mon collier de cuir, je lui ai demandé de le laisser et de venir me chevaucher tout doucement.
Malgré mes membres engourdis, j'ai caressé chaque parcelle de son corps adoré, repris possession de chaque recoin, profité de toutes ses douceurs. Excité depuis de longues heures, je n'ai pas résisté longtemps à ses mouvements délicieux, à sa chaleur qui m'entourait. Elle devait être également très excitée puisque nous avons eu un superbe orgasme simultané, puissant et libérateur.
Depuis lors, nous avons eu de belles vacances au grand air, avec toutes sortes d'autres plaisirs. A l'occasion d'un jeu où elle a perdu, elle a pu choisir son gage. Elle m'a dit, s'empourprant un peu, qu'elle voulait que je fasse aussi d'elle ma prisonnière d'une après-midi. Nous sommes rentrés depuis une semaine et je commence à tout préparer. . .
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